Voici quelques exemples d'irrégularités dans les calculs : formules non adaptées, hypothèses de départ erronées, ... les calculs peuvent ne pas être porteurs de vérité...
1) " Le bourdon ne peut pas voler ", démonstration
Le bourdon, par rapport à sa masse et à sa vitesse de vol, est trop lourd pour voler : la preuve par le calcul
Masse du bourdon : 0.4 g ; son poids est donc de P=m.g = 0,0004 . 9.81 = 0,004 N
Surface des ailes : 0.5 cm²
Calcul de la portance : F=1/2.Rho.Cz.S.V²
avec Rho = densité de l'air, = 1.3 kg/m3
Cz = coefficient de portance = de 0.3 à 3 dans les cas extrêmes
V = vitesse de vol = 2.5 m/s
La portance maximale est de 1/.2 . 1.3 . 3 . 0,00005 . 2,5² = 0,00061 N
poids / portance = 0,004 / 0,00061 = 6.6
Le bourdon est 6,6 fois trop lourd pour pouvoir voler, donc il ne vole pas !
Explications : la formule utilisée est valable pour une aile d'avion, fixe. Pas pour une aile de bourdon qui fait des 8, et peut voler sur place. La formule utilisée n'est pas adaptée.
2) " Pi = 2 ", calcul de démonstration
Prenons un cercle de diamètre D. Son périmètre est P.
P = Pi.D.
Son demi-périmètre est donc P/2
Coupons ce cercle en 2 :
Il s'agit de 2 cercles de diamètre D/2, la longueur d'un demi périmètre est donc P/4, et la ligne complète est de P/2.
Si on poursuit le raisonnement,
la ligne complète fait 4 . P/8 = P/2.
Il est facile de démontrer que la ligne complète suivante fait aussi P/2 :
ainsi que celle-là, qui est simplement la limite des précédentes : les cercles sont tellement petits qu'ils se confondent avec le diamètre
Et tout le monde voit bien (voir les techniques de base de la manipulation) que c'est le Diamètre du cercle. Donc P/2 = D. (ou P = 2.D, écrit différemment)
Or P = Pi.D, donc Pi = 2
Explications : il y a eu inversion de " la limite de la somme ", et " la somme de la limite ", ce qui n'est possible que dans certains mathématiques. Or ce n'est pas le cas ici.
3) " La 5G est moins toxique que le soleil "
L'hypothèse (fausse) est de considérer que la toxicité d'une onde serait proportionnelle à sa fréquence (alors qu'il a été démontré que ce sont principalement les extrêmement basses fréquences qui génèrent des effets biologiques).
. les fréquences de la lumière visible sont aux alentours des 500 THz (Tera Hertz) = 500 000 GHz
. les fréquences des ondes de communication sont aux alentours des 0,5 à 4 GHz, éventuellement 50 GHz dans quelques années.
. les fréquences de la lumière visible sont donc de 10 000 à un million de fois plus élevées que les fréquences de la 5G
La conclusion est facile, mais non validée par des expérimentations biologiques : ce n'est pas parce que la fréquence est plus élevée que la toxicité est plus élevée. Certes les normes affirment le contraire, le démontrent par le calcul comme nous avons démontré que Pi=2, mais biologiquement ce sont principalement les ELF (Extrêmement Basses Fréquences) qui sont toxiques à long terme. Les hautes fréquences provoquent un effet thermique mais il existe aussi des effets athermiques.
4) "Les ondes de basse fréquence n'ont pas d'impact biologique"
Cette affirmation fausse est basée sur des calculs, eux-mêmes basés sur 3 grands principes qui ne sont pas confirmés par des constats biologiques sur le terrain :
. les seuls effets biologiques possibles seraient dus à l'élévation de température des tissus soumis aux ondes électromagnétiques
. les effets biologiques seraient seulement des effets à court terme
. le cerveau humain pourrait être modélisé par un liquide analogue à du sérum physiologique
Les sources sont ici :
"Ce mannequin a la forme d’une tête pour l’évaluation du DAS tête et d’un plan pour le DAS tronc. Il est rempli de liquide homogène simulant les tissus humains, en particulier vis-à-vis de l’échauffement"
https://www.anfr.fr/maitriser/equipements-radioelectriques/le-debit-dabsorption-specifique-das/la-mesure-du-das