Biologie Electromagnétique. L Homme Electromagnétique

IV/ Biologie Electromagnétique 

L’HOMME ELECTROMAGNETIQUE

Depuis ses atomes jusqu’à ses grands systèmes et appareils, en passant par l’échelon cellulaire, l’homme est émetteur et récepteur de champs électromagnétiques, comme tout être biologique.

Il a été mis en évidence dans les années 80 des cristaux de magnétite (Fe3O4) dans le cerveau et certaines zones du corps. (1, 2)

Ces cristaux, dont on ignore la fonction exacte, sont sensibles au champ magnétique terrestre et à ses variations, et pourraient donc être influencés par les CEM de très basse fréquence. (2)

Le fonctionnement du cerveau génère des courants électriques bien connus, captés sur le scalp grâce à l’EEG, qui développent des CEM de très faible intensité mis en évidence plus récemment par les SQUID composants les magnétoencéphalographes (MEG).

Le fonctionnement du cœur est aussi à l’origine de CEM, ainsi que l’activité du système nerveux périphérique, du système neuro-musculaire….

Tous ces CEM se trouvent dans la gamme des ELF (Extremly Low Frequency de 0,0001 Hz à 3000 Hz). Le tableau ci-dessous permet de visualiser la différence considérable des niveaux d’intensité d’émission entre nos organes et les appareils de bureautique et de communication.

Mais il existe d’autres plages du spectre électromagnétique utilisé par les êtres vivants.

Certains échanges d’informations intercellulaires s’opèrent par transmissions de photons lumineux, mis en évidence par les travaux de F.A Popp. (3,4)

Au niveau des organites cellulaires, les microtubules émettraient selon H. Frohlich des CEM de très faible intensité dans la plage des micro-ondes (non encore confirmé par la mesure à ce jour). (5)

La liaison chimique est elle-même électromagnétique ; toute modification de celle-ci entraînant émission ou absorption d’énergie EM hyperfaible.

Dans le domaine des mouvements ioniques, les cellules produisent diverses émissions électromagnétiques cohérentes dans un très large spectre de fréquences.

Les ions contenus dans les cellules génèrent deux types de champs EM, des ELF aux micro-ondes :

- l’émission ELF, celle de « résonance cyclotronique » correspond à la rotation de l’ion sur son axe. Sa fréquence varie légèrement en fonction du champ géomagnétique.

Les valeurs moyennes de résonance cyclotronique des principaux ions sont :

Sodium = 30 Hz ; Potassium = 17 Hz ; Potassium41 = 50 Hz ; Calcium = 35 Hz ;   Magnésium = 55 Hz ; Lithium = 100 Hz, etc.

Cette caractéristique de résonance cyclotronique des ions de l’organisme est située dans la zone de nombreuses fréquences d’émission de nos appareils électroniques, ou de leurs premières harmoniques. Par exemple, le rafraîchissement d’un écran se fait de 60 à 100 Hz ; les ELF d’un téléphone portable comprennent une émission à 30-40 Hz, fréquence du calcium, ou à 217 Hz, première harmonique du Fer 51, etc.

 

- l’émission en micro-ondes de ces mêmes ions est produite par leur oscillation latérale dans les cavités des protéines qui les contiennent : les ions Ca++ et Mg++ par exemple oscillent entre 1 et 2 GigaHertz, qui sont précisément les fréquences des ondes porteuses des systèmes GSM et DCS des téléphones portables.

On voit d’ores et déjà clairement que ces connaissances des oscillations ioniques posent un cadre théorique d’explication de phénomènes de dérégulation des métabolismes de certains ions (Mg++, Ca++, K+), qui jouent un rôle important dans de nombreuses pathologies. (6,7)

 

Nous reviendrons plus tard sur les conséquences physiopathologiques multiples de ces possibilités théoriques, après avoir donné bref aperçu des effets biologiques mis en évidence par les recherches Tecnolab de Comosystems et confirmées pour la plupart par d’autres chercheurs (dans ces cas, se reporter à la bibliographie).

 

Voir Cyril Smith docplayer

https://docplayer.fr/133920881-Cyril-smith-uc-w-smith-professeur-au-departement-de.html

 

Réalisations Koredge