Le nom " Disruptor " vient de "disruptif", décrivant une décharge électrique qui éclate avec une étincelle. Ce terme est aussi utilisé pour décrire des changements radicaux, généralement causés par une entreprise qui introduit une nouvelle technologie.
Le développement de cette technologie électroadsorptive a commencé dans les années 2000, par une recherche fondamentale par Fred Tepper de l'Argonide Corporation. Ses premiers travaux ont été partiellement financés par une subvention SBIR de la NASA pour le développement de filtres à eau destinés aux véhicules d'exploration spatiale. En 2006, Ahlstrom est devenu le détenteur exclusif de la licence de la technologie d'électroadsorption et l'a introduite sous le nom de Ahlstrom Disruptor®.
Cette technologie NanoCéram-Disruptor change le monde de la filtration car il ne s'agit pas d'un média filtrant mécanique. Au contraire, elle élimine les contaminants submicroniques par l'électroradhésion et l'échange d'ions. Au fur et à mesure que les utilisateurs s'habituent à travailler avec un média filtrant non mécanique, de nombreuses applications nouvelles et passionnantes sont développées.
Le filtre nanoCéram : voir https://www.nasa.gov/pdf/413408main_Nanofiber.pdf
Les fibres NanoCeram ont un diamètre de 2 nanomètres (nm) , une longueur de 200 à 300 nm sont attachées à des micro-brins de verre (en comparaison, une feuille de papier a une épaisseur de 100 000 nm)
Le résultat ressemble à des brosses de mascara de taille nanométrique, avec une surface pouvant atteindre 500 mètres carrés par gramme.
Les fibres produisent une charge électropositive lorsque l'eau les traverse. De nombreuses impuretés portent une légère charge négative et sont donc absorbées par les fibres. Grâce à cette propriété, une seule couche du média obtenu, bien que ses pores aient une taille d'environ 2 microns, est capable d'éliminer plus de 99,99 % des particules de 0,025 micron. (Trois couches éliminent jusqu'à 99,9999 %). Parmi les nombreuses impuretés éliminées par le média filtrant figurent les bactéries, les virus, les kystes, les débris organiques, les parasites et les métaux dissous et particulaires tels que le fer et le plomb. La taille importante des pores par rapport aux particules qu'ils éliminent permet au filtre de réaliser le graal des médias filtrants : un débit élevé avec une grande capacité de rétention des saletés et une faible perte de charge.
Les fibres NanoCeram sont montrées ici en train de capturer des particules de silice pyrogénée d'une taille similaire à celle des virus.
La zéolite :
La zéolite naturelle a la propriété d’échanger les ions, absorbant le cadmium, le mercure, le nickel ou l’arsenic (métaux lourds) et libérant le calcium, le magnésium ou les phosphates.
De plus (voir https://www.zeolitestore.com/leau), leur efficacité est reconnue pour l’élimination de certains métaux lourds et d’éléments radioactifs dans des eaux industrielles et pour la déferrisation et la démanganisation des eaux de forage. La grande polarité et la structure microporeuse des zéolithes, en font d’excellents adsorbants avec des performances similaires voire supérieures au charbon actif dans le cas du traitement de certains polluants tels que les organochlorés ou certains pesticides.