Vous trouverez sur le site suivant quantité d'informations sur l'influence de votre alimentation sur votre bien-être
https://www.lanutrition-sante.ch/accueil/
et notamment sur les points suivants (liste issue d'un copier-coller du site ci-dessus, qui n'engage aucunement la responsabilité de CEM-Vivant) :
Allergies
Hypnose
L'inflammation
La digestion et l'intestin
La Femme
La peau
La Thyroïde
Le cancer
Le Sommeil
Maladies du coeur
Neuro-psychiatrie
PsychoPhilo
Sport
Voici quelques uns des documents fondamentaux (extraits de ce site) à consulter afin de prendre conscience de votre microbiote :
Le microbiote, Partie 1: Annonce d’une nouvelle médecine
Le microbiote, Partie 2 : Conseils pratiques
Analyser son Microbiote, est-ce utile? Voyage entre la science et le marketing
Approches nutritionnelles des maladies inflammatoires de l’intestin (MICI)
Le SIBO, quand vos problèmes de santé viennent de l’intestin grêle, Partie 1 : Comprendre et diagnostiquer
Le SIBO, quand vos problèmes de santé viennent de l’intestin grêle Partie 2 : La prise en charge
Le SIBO, Partie 3 : Empêcher la récidive, la partie souvent oubliée
Le SIBO, Partie 4 : Intolérance à l’histamine
LES ALLERGIES toujours plus nombreuses, Partie 1 : Mise au point sur les coupables
LES ALLERGIES, Partie 2 : Contrôler les facteurs déclenchant et renforcer son immunité
LES ALLERGIES, Partie 3 : Intérêt de la micronutrition et de la prise en charge de l’intestin
LES ALLERGIES, Partie 4 : Le rhume des foins et l’asthme
Maladies de la peau et micronutrition (partie 1) : Eczéma atopique
Maladie de la peau et micronutrition (partie 2) : Le Psoriasis
Maladie de la peau et micronutrition (partie 3) : L’Acné
* * * * * * * * * * *
Le laboratoire Han Biotech https://www.hanbiotech.com propose des complexes à base de différentes plantes qui va aider à refaire le microbiote :
. le Lacto-Hanslim https://www.hanbiotech.com/accueil/82-368-lacto-hanslim-4260141490429.html#/46-conditionnement-boite_de_180_gelules
. le Prokitic https://www.hanbiotech.com/confort-intestinal-et-digestif/16-379-prokitic.html#/39-conditionnement-boite_de_120_gelules
A la suite, article réalisé pour CEM-Vivant (n'engageant pas leur responsabilité), M. David, A. Maison, 2022
LE MICROBIOTE INTESTINAL,
Vers une meilleure compréhension du micro vivant
« Toutes les maladies commencent dans l’intestin. »
C’est ce qu’aurait dit Hippocrate il y a 2000 ans. Malgré l’évolution de la science et de la médecine, nous verrons pourquoi le père de la médecine n’avait pas totalement tort.
1/ Qu’est-ce que le MICROBIOTE ?
L’être humain est peuplé de micro-organismes comme les bactéries, virus, et levures qui cohabitent en harmonie et communiquent au sein de son corps. Ces micro-organismes forment un complexe que l’on nomme microbiote. Nous en hébergeons sur la peau, dans la bouche, dans les organes génitaux et dans l’intestin.
Le microbiote intestinal, ou anciennement « flore intestinale », est capital lors de la digestion des aliments. Il forme une protection indispensable dans le développement de notre système immunitaire. Il est considéré comme un organe à part entière composé de plusieurs milliards de micro-organismes avec plus de 1 000 espèces différentes. Chaque personne possède son microbiote intestinal unique, à l’image des empreintes digitales. Seule une fraction d’espèces de bactéries sont partagées entre individus d’une même zone géographique.
Selon Gérard Eberl, responsable de l’unité « Micro - Environnement & Immunité » à l’Institut Pasteur :
« Les bactéries du microbiote peuvent réaliser la fermentation d’aliments non-digestibles, fabriquer des vitamines, digérer des fibres. [Elles] participent à la fonction barrière de l'intestin en empêchant la colonisation par des espèces pathogènes, le microbiote intestinal participe aussi à la maturation du système immunitaire de l'individu ;[1] »
2/ LE MICROBIOTE DE NOS JOURS : appauvrissement et déséquilibre
L’équilibre de nos bactéries intestinales comporte un lien direct avec le bon fonctionnement de notre organisme. Cet équilibre, très fragile, se trouve menacé par notre mode de vie contemporain et s’appauvrit.[2]
Dusko Ehrlich, microbiologiste émérite, explique : « Le microbiote c’est comme une forêt avec un tas d’espèces qui interagissent, des petites fougères, des arbres […] Un individu sur quatre sur les centaines que nous avons examinées a perdu de la richesse. »
Cet appauvrissement de notre microbiote est en grande partie dû à notre alimentation qui manque de diversité de fruits et légumes et qui s’enrichit en sucres raffinés, aliments transformés et additifs.
Joël Doré, chercheur en écologie microbienne intestinale à l’Institut Micalis, résume : « Si on diminue les fibres de notre alimentation, on va finalement mettre à jeun complétement ces bactéries qui sont équipées pour dégrader les fibres et ça va conduire immédiatement à une perte de richesse du microbiote intestinal ».
Notre microbiote peut être également déséquilibré par la prise de certains médicaments, par des infections, par l’alcool, le tabac, le café, par les tensions quotidiennes externes comme le stress. En outre, les chercheurs de l’INRAE[3] ont démontré que la pollution, les pesticides, les métaux lourds, les plastiques et les nanoparticules ont un impact sur notre microbiote.[4]
Selon une étude du Dr Thomas Rau, directeur médical de la clinique Paracelsus de Lustmühle, en Suisse, les ondes électromagnétiques ont elles aussi un impact sur le microbiote. Ses recherches révèlent que les ondes électromagnétiques peuvent réduire la quantité de bonnes bactéries tout en favorisant le développement de bactéries pathogènes qui deviennent en outre résistantes aux antibiotiques. Les antennes pour les téléphones portables et le rayonnement Wi-Fi sont parmi les principales sources d’exposition de la population aux champs électromagnétiques artificiels.
Ces différentes agressions internes et externes de notre flore microbienne peuvent donc entraîner des perturbations des bactéries présentes dans notre intestin.
3 / LE DÉSÉQUILIBRE MICROBIALE : quelles conséquences ?
L’appauvrissement de notre microbiote peut déséquilibrer toute la sphère gastro-intestinale. Cela se caractérise par un trouble du transit comme la constipation, diarrhée, ballonnement, et autres dysfonctionnements corporels. C’est notamment le cas de la dysbiose intestinale qui résulte d’une modification dans la composition des bactéries de notre intestin. La dysbiose se caractérise par une baisse importante du nombre de bactéries présentes dans notre flore intestinale tout en faisant proliférer les mauvaises bactéries. La dysbiose a pour conséquence une inflammation intestinale donnant lieu à des reflux gastriques, mauvaise haleine, lourdeur digestive et crampes abdominales, migraines, troubles émotionnels, anxiété, fatigue, insomnies…
Il est possible de développer d’autres maladies intestinales comme le CBGC (colonisation bactérienne chronique de l'intestin grêle). Le CBGC est une prolifération anormale ou excessive de bactéries du colon qui remontent dans l’intestin grêle, là où elles ne devraient pas être. Ce phénomène provoque des fermentations intestinales. Les symptômes se caractérisent la plupart du temps par des troubles digestifs. Ces symptômes, à long terme, peuvent avoir un fort impact émotionnel jusqu’à la dépression.
Cette pathologie peut aussi enflammer l’intestin grêle. Ce dernier permet aux nutriments de traverser les parois tout en faisant barrière à certaines substances. Ce phénomène appelé « hyperperméabilité intestinale » provoque ainsi une malabsorption des nutriments et vitamines produisant des carences, fatigues, pertes de poids…
D’autre part, de nombreuses études ont montré le lien prépondérant entre le microbiote et des maladies métaboliques comme l’obésité, la stéatose hépatique (graisse dans les cellules du foie) ou l’intolérance au glucose.
Cependant, la flore microbienne intestinale est vivante, elle peut donc évoluer. Cela signifie qu’il est possible de l’aider, la protéger et la régénérer.
4 / PRÉVENTION : protéger et renforcer son microbiote
Pour améliorer son microbiote de façon générale, il est primordial de reconsidérer la manière dont on s’alimente.
Plus la variété de fibres consommée est grande plus le microbiote se diversifie, ce qui améliore l’immunité.
L’idéal est d’accoutumer votre corps afin d’augmenter petit à petit la quantité et la variété consommée si vous considérez que votre alimentation manque de fibre.
Préférez les fruits et légumes bio, ou retirez en la peau afin d’éviter d’ingurgiter les pesticides, nocifs pour le développement du microbiote et de la santé en général. De même pour les aliments transformés, avec conservateurs et additifs, à éviter.
La consommation du gluten n’est en soi pas mauvaise en faible quantité. Malheureusement il est trop facile d’atteindre le seuil de tolérance au quotidien. Cela a une action inflammatoire sur la paroi intestinale.
Vous l'aurez compris, pour prendre soin de notre microbiote, une alimentation variée et équilibrée est INDISPENSABLE.
La diminution de consommation d'alcool, de café, de tabac, d'aliments trop gras, trop sucrés et trop épicés donnera un coup de pouce favorable à notre microbiote.
Les conseils d'un naturopathe peuvent être une première étape fondamentale pour rééquilibrer notre habitudes alimentaires.
Les probiotiques sont des micro-organismes qui ont une activité bénéfique en rééquilibrant la flore intestinale, en aidant à la digestion et stimulant le système immunitaire. Ils peuvent se prendre sous la forme de compléments alimentaires, mais sont aussi présents naturellement dans certains légumes lacto-fermentés comme la choucroute, les cornichons, ou le kimchi par exemple. Il y en a également dans la pâte de miso et le tempeh, les sauces de soja, le levain naturel, le vinaigre de cidre, la levure de bière et dans des boissons comme les kéfirs et le kombucha.
Les prébiotiques sont des fibres alimentaires non-digestibles qui favorisent le développement certaines bactéries bénéfiques à notre organisme.
Il est conseillé d’augmenter l’apport des prébiotiques dans notre corps en consommant des légumes comme l’ail et l’oignon, les endives, les poireaux, les asperges, les artichauts, ainsi que des légumes de la famille des crucifères bénéfiques aussi pour le foie comme le brocoli, le chou-fleur, les choux de Bruxelles, le chou frisé. Mais aussi des fruits comme les fruits rouges et les bananes et enfin des légumineuses comme les haricots, les lentilles, les pois chiches.
La glutamine est un acide aminé naturellement présent dans le sang. Elle joue un rôle dans la synthèse des protéines et dans le maintien du système immunitaire, elle permet le bon développement et le renouvellement des cellules intestinales qui maintiennent le bon fonctionnement de la paroi intestinale.
On peut en trouver naturellement dans les noix, noisettes, amandes, fruits secs, les légumineuses et le persil.
Avoir une bonne alimentation pour avoir un microbiote en pleine forme est primordial, mais la manière dont on mange et l’ambiance dans laquelle se déroule notre repas sont aussi importantes. Manger en pleine conscience, c’est être focalisé sur le moment présent et apprécier l’instant en se recentrant sur son plat. Prendre conscience de ce que l’on mange permet aussi d’éviter les pensées parasites pour que la digestion se fasse le mieux possible.
Le sport, la méditation, le travail sur la respiration de façon régulière ont tous un impact positif sur le maintien en bonne santé du microbiote et favorisent la prolifération des bonnes bactéries. Les chercheurs de Peterson avancent même la théorie qu’il est possible de « cultiver » dans son métabolisme certaines bactéries qui améliorent les performances physiques comme le temps de récupération chez les sportifs !
Une meilleure conscience de nous-même, vers un futur plus viable.
Jeff Leach confiait dans le documentaire de Arte, « Microbiote, les fabuleux pouvoirs du ventre » que : « plus ces populations sont industrialisées, plus elles sont soi-disant modernes, plus la diversité de microbes dans leur intestin est faible. »
A la lumière des faits présentés, nous ne pouvons que nous questionner sur le devenir de nos flores microbiennes. C’est en s’interrogeant sur notre condition, en réalisant que nous sommes composés de micro-organismes vivants que nous allons pouvoir changer nos manières d’exister et de cohabiter avec le monde qui nous entoure. Il est fondamental de devenir un acteur de la viabilité de nos écosystèmes et biodiversité interne, à l’image de nos démarches écologique en société. Il faudrait considérer nos intestins et les bactéries intestinales qui y vivent comme un jardin qu’il faut alimenter et protéger.
Nous sommes un tout constitué de vivant à l’extérieur et à l’intérieur.