III/ Utilisation des ondes par l’homme
NOTRE ENVIRONNEMENT ELECTROMAGNETIQUE
Le spectre électromagnétique est la gamme de fréquences du rayonnement électromagnétique et leurs longueurs d’onde respectives.
Le spectre électromagnétique couvre les ondes électromagnétiques dont les fréquences vont de moins d’un hertz à plus de 1025 hertz, ce qui correspond à des longueurs d’onde allant de milliers de kilomètres à une fraction de la taille d’un noyau atomique. Cette gamme de fréquences est divisée en bandes distinctes, et les ondes électromagnétiques dans chaque bande de fréquence sont appelées par des noms différents ; en commençant à l’extrémité basse du spectre (grande longueur d’onde), il s’agit des ondes radio, puis des micro-ondes, des infrarouges, de la lumière visible, des ultraviolets, des rayons X et des rayons gamma à l’extrémité haute fréquence. Les ondes électromagnétiques dans chacune de ces bandes ont des caractéristiques différentes, telles que la façon dont elles sont produites, comment elles interagissent avec la matière et leurs applications pratiques. La limite pour les grandes longueurs d’onde est la taille de l’univers lui-même, alors que l’on pense que la limite de longueur d’onde courte est proche de la longueur de Planck. Les rayons gamma, les rayons X et les ultraviolets élevés sont classés comme rayonnements ionisants car leurs photons ont suffisamment d’énergie pour ioniser les atomes, provoquant des réactions chimiques. L’exposition à ces rayons peut être dangereuse pour la santé, pouvant provoquer des dommages à l’ADN et le cancer. Les rayonnements des longueurs d’onde de la lumière visible et inférieure sont appelés rayonnements non ionisants car ils ne peuvent pas provoquer ces effets.
Le spectre électromagnétique s’étend sur une large gamme de longueurs d’ondes, depuis les extrêmement basses fréquences (ELF) jusqu’aux très hautes fréquences en passant par le spectre visible.
On peut diviser ce spectre arbitrairement en deux parties :
Les radiations ionisantes
Rayonnement ultraviolet
La longueur d’onde des rayons UV est plus courte que l’extrémité violette du spectre visible mais plus longue que la radiographie.
L’UV est le plus long rayonnement de longueur d’onde dont les photons sont assez énergétiques pour ioniser les atomes, en séparant les électrons et provoquant ainsi des réactions chimiques. Les ondes UV de courte longueur d’onde et le rayonnement de plus courte longueur d’onde au-dessus (rayons X et rayons gamma) sont appelés rayonnements ionisants et leur exposition peut endommager les tissus vivants, ce qui présente un danger pour la santé. Les UV peuvent aussi faire briller de nombreuses substances avec la lumière visible. c’est ce qu’on appelle la fluorescence.
Au milieu de l’UV, les rayons UV ne peuvent pas s’ioniser, mais peuvent rompre les liaisons chimiques, rendant les molécules exceptionnellement réactives. Les coups de soleil, par exemple, sont causés par les effets perturbateurs du rayonnement UV de moyenne portée sur les cellules de la peau, qui est la principale cause du cancer de la peau. Les rayons UV dans la gamme moyenne peuvent endommager irrémédiablement les molécules d’ADN.
Le Soleil émet un rayonnement UV important (environ 10% de sa puissance totale), y compris des ultraviolets extrêmement courts qui pourraient potentiellement détruire la plus grande partie de la vie terrestre (l’eau des océans fournirait une certaine protection pour la vie). Cependant, la plupart des longueurs d’onde UV nocives du soleil sont absorbées par l’atmosphère avant qu’elles n’atteignent la surface. Les plages d’énergie les plus élevées (longueur d’onde la plus courte) des UV (appelées «UV sous vide») sont absorbées par l’azote et, à des longueurs d’onde plus grandes, par de l’oxygène diatomique simple dans l’air. La plus grande partie des UV dans les moyennes énergies est bloquée par la couche d’ozone, qui absorbe fortement dans la gamme importante de 200-315 nm.
Cela laisse moins de 3% de la lumière du soleil au niveau de la mer dans les UV, avec tout ce qui reste aux énergies les plus basses. Le reste est UV-A, avec quelques UV-B. La gamme d’énergie UV la plus basse entre 315 nm et la lumière visible (appelée UV-A) n’est pas bien bloquée par l’atmosphère, mais ne provoque pas de coup de soleil et cause moins de dommages biologiques. Cependant, il n’est pas inoffensif et crée des radicaux d’oxygène, des mutations et des lésions cutanées.
Rayons X
Après les rayons UV viennent les rayons X, qui, comme les plages supérieures des UV sont également ionisants. Cependant, en raison de leurs énergies plus élevées, les rayons X peuvent également interagir avec la matière au moyen de l’effet Compton. Les rayons X durs ont des longueurs d’onde plus courtes que les rayons X mous et comme ils peuvent traverser de nombreuses substances avec peu d’absorption, ils peuvent être utilisés pour «voir à travers» des objets avec des «épaisseurs» inférieures à quelques mètres d’eau. Une utilisation notable est l’imagerie diagnostique par rayons X en médecine (un processus connu sous le nom de radiographie).
Rayons gamma
Après les rayons X durs viennent les rayons gamma, qui ont été découverts par Paul Ulrich Villard en 1900. Ce sont les photons les plus énergétiques, n’ayant pas de limite inférieure définie à leur longueur d’onde. En astronomie, ils sont utiles pour étudier des objets ou des régions à haute énergie, mais comme avec les rayons X, cela ne peut se faire qu’avec des télescopes situés en dehors de l’atmosphère terrestre. Les rayons gamma sont utilisés expérimentalement par les physiciens pour leur capacité de pénétration et sont produits par un certain nombre de radio-isotopes. Ils sont utilisés pour l’irradiation des aliments et des graines pour la stérilisation, et en médecine, ils sont parfois utilisés dans la radiothérapie. Plus communément, les rayons gamma sont utilisés pour l’imagerie diagnostique en médecine nucléaire, par exemple les scanners TEP.
La distinction entre rayons X et rayons gamma repose en partie sur des sources : les photons issus de la désintégration nucléaire ou d’autres processus nucléaires et subnucléaires sont toujours appelés rayons gamma, alors que les rayons X sont générés par des transitions électroniques impliquant des atomes atomiques hautement énergétiques. En général, les transitions nucléaires sont beaucoup plus énergétiques que les transitions électroniques, de sorte que les rayons gamma sont plus énergétiques que les rayons X, mais des exceptions existent.
La convention selon laquelle le rayonnement électromagnétique connu pour provenir du noyau, est toujours appelé «rayonnement gamma» est la seule convention qui soit universellement respectée.
https://www.hisour.com/fr/electromagnetic-spectrum-23812/
Les radiations non ionisantes
RX cosmiques
Une deuxième classification prend en compte les effets thermiques et athermiques des CEM :
tous les rayonnements électromagnétiques sont à l’origine d’effets biologiques athermiques.
A forte intensité d’émission, les rayonnements de fréquences égales ou supérieures aux micro-ondes peuvent induire des effets thermiques.
Les structures biologiques terrestres sont apparues dans des conditions physiques, chimiques et électromagnétiques particulières et ont évolué en s’adaptant à la pression de leurs modifications sur près de 4 milliards d’années.
Durant sa période historique, l’homme n’a pas été confronté à des changements importants de son environnement EM en dehors de certaines phases d’activité solaire plus intenses mais de durée limitée. Son organisme était parfaitement adapté aux champs terrestres, solaires et cosmiques, à leurs cycles et à leurs plages de variations. Ceux-ci étant même indispensables à l’entretien de la vie.
Depuis le début du XXème siècle sont apparus des CEM étrangers au spectre naturel au plan des fréquences, des formes d’ondes, mais aussi celui des intensités.
Schéma montée exponentielle de leur utilisation, notion d’électrosmog.
Rappelons que notre exposition quotidienne aux CEM est 100 millions de fois supérieure à ce qu’elle était pour nos grands-parents. Cela a été dénommé la "plus grande expérience biologique jamais tentée" et nous en sommes tous les cobayes (1,5 milliards d’abonnés de téléphonie mobile dans le monde).
Les études épidémiologiques sont particulièrement difficiles, car il n’y a plus dans nos « pays développés » de population témoin non exposée même passivement aux téléphones cellulaires, à leurs stations de base, au Wifi, 50 Hz…
Le paramètre ayant changé le plus radicalement est incontestablement le facteur temps d’exposition à ces champs d’origine technologique.
Car, depuis une vingtaine d’années, nous baignons littéralement de façon permanente dans ce brouillard électromagnétique invisible.
Les appareils et installations électriques, électroniques et de télécommunications tels que
les ordinateurs, téléviseurs, téléphones portables, antennes-relais, Wifi, Bluetooth, lignes à haute tension, câbles dans les murs, émetteurs radios-CB-TV, appareils ménagers sont autant de sources de rayonnements non-ionisants de faible intensité (voir tableau ci-dessous des appareils et de leur spectre d’émission).
La prolifération exponentielle des CEM de ces appareils constitue une véritable pollution invisible et indétectable par nos sens.
Cette exposition accrue de la population depuis une vingtaine d’années a ouvert un débat scientifique quant à l’innocuité de leurs rayonnements et constitué un nouveau domaine de recherche en biophysique.
Les travaux scientifiques menés depuis une soixantaine d’années ont montré que les rayonnements non ionisants de faible intensité induisent des effets biologiques non thermiques concernant de nombreuses structures et fonctions cellulaires.
Pour certains chercheurs, l’observation de tels effets remet en cause les normes de protection de l’homme fixant les niveaux de rayonnements électromagnétiques admissibles à proximité des écrans de visualisation, des téléphones portables, des stations relais, etc…
Ils redoutent que ces effets biologiques ne donnent lieu à des dérégulations cellulaires génératrices de pathologies à long terme.
Les normes actuelles adoptées dans les pays occidentaux ont été essentiellement basées sur les effets thermiques, résultat d’exposition à de fortes intensités de champs.
Les chercheurs défendant ces normes n’admettent pas la possibilité que les effets biologiques de champs de faible intensité puissent déboucher sur des effets sanitaires.
Et pourtant, comme nous allons le voir, les systèmes biologiques fonctionnent de façon EM à des niveaux encore infiniment plus faibles que les normes les plus sévères (Suisse, Russie, Chine), qui sont cependant 1000 fois inférieures aux normes occidentales.
TSF …..> 5 G