1 Etude française (530 personnes)
2 Etude espagnole (101 personnes)
3 Etude autrichienne (336 personnes)
4 Etude hollandaise (72 personnes)
Elle a été conduite sur 530 personnes (270 hommes, 260 femmes). Un questionnaire a permis de connaître les conditions d'expositions des sujets aux antennes de téléphonie mobile.
En fonction de la distance des antennes et par rapport au groupe référent, certains symptômes sont exprimés de façon significativement plus élevée :
● Fatigue jusqu'à 300 m
● Maux de tête, perturbations du sommeil, sentiment d'inconfort... jusqu'à 200 m
● Irritabilités, problèmes cardiovasculaires, difficulté de concentration ... jusqu'à 100m
Les femmes sont plus sensibles que les hommes pour 7 symptômes : maux de tête, nausées, perte d'appétit, perturbations du sommeil, tendance dépressive, sentiment d'inconfort, perturbation visuelles.
Les sujets âgés sont plus sensibles que les jeunes.
La position « face aux antennes» est la plus nocive.
Utilisant un questionnaire, elle a été réalisée sur 101 personnes : 47 vivant à moins de 150 mètres des antennes, exposées à 0,11 +- 0, 19 microW/cm2 (0,64 +- 0,84 V/m) et 54 vivant à plus de 250 mètres des antennes et exposées à 0,01 +- 0,04 microW/cm2 (0,19 +- 0,38 V/m) - valeurs micro-ondes mesurées dans les chambres à coucher5. Il est mis en évidence que :
Le groupe le plus exposé rapporte des plaintes à des pourcentages significativement plus élevés que le groupe le moins exposé pour :
● Maux de tête
● Perturbations du sommeil
● Perturbations cardiaques
● Difficultés de concentration
● Irritabilité
● Sentiment d'inconfort
● Fatigue
Elle a été mise en œuvre au moyen d'un questionnaire et de tests réalisés sur ordinateur (mémoire, vitesse de réactions, choix multiples). Les sujets (336) étaient âgés de 18 à 91 ans, 59 % étaient des femmes et 41 % des hommes6.
En relation avec le niveau d'exposition aux micro-ondes des sujets (GSM 900 MHz), trois symptômes ont été étudiés :
● Fatigue
● Digestion
● Cardio-vasculaire
Une augmentation significative des troubles cardio-vasculaires ainsi qu'une altération de la vitesse de réactions aux tests.
Les résultats d'un rapport gouvernemental hollandais7, financé par les ministères des Affaires économiques, de l'Environnement et de la Santé, ont été présentés en septembre 2003. Deux groupes de 36 personnes ont été étudiés, l'un des groupes étant constitué de sujets se déclarant « électrosensibles ». Les participants ont été soumis pendant 45 minutes, en laboratoire, à des émissions de radiofréquences de type antennes relais (GSM 900 MHz - DCS 1800 MHz - UMTS 2100 MHz). Le niveau de champ électrique micro-ondes reçu par les sujets était de 0,7 V/m avec des pics au maximum de 1 V/m.
Des tests spécifiques, visant à rechercher les effets des micro-ondes sur les fonctions cognitives (mémoire, attention visuelle, temps de réaction ...), ont été réalisés. En outre, et afin de préciser les effets subjectifs des radiofréquences, les sujets ont répondu à un questionnaire portant sur des symptômes tels que fatigue, maux de tête, vertige.
● Diminution globale du « bien-être» sous UMTS.
● Modification du sentiment « d'hostilité» sous GSM.
● Modification des temps de réaction sous GSM, UMTS et dans le cas de « double tâche» pour le DCS.
● Modification de la mémorisation sous DCS et UMTS.
● Modification de l'attention visuelle sous UMTS et de la vigilance sous GSM.
● Les résultats indiquent également des différences entre le groupe de sujets « électrosensibles » et le groupe de sujets « non-électrosensibles ».
Cette étude conduite en laboratoire (en double « aveugle» pour éliminer l'influence des effets psychologiques) sur des volontaires, conforte par ses résultats, les 3 premières études (ci-dessus), impliquant des riverains d'antennes relais.
Il est important de remarquer que les sujets de l'étude hollandaise ont été exposés seulement 45 minutes à 0,7 V/m, sans dépasser 1 V/m !
Cela a pourtant suffit pour retrouver des plaintes exprimées par les riverains de stations relais !
1. SANTINI R. et al., (2001). « Symptômes exprimés par des riverains de stations relais de téléphonie mobile». La Presse Médicale.30: 1594.
2. SANTINI R. et al., (2002). « Enquête sur la santé de riverains de stations relais: I. Incidences de la distance et du sexe». Pathol. Biol. 50: 369-373.
3. SANTINI R. et al., (2003). « Enquête sur la santé de riverains de stations relais de téléphonie mobile. II/ Incidences de l'âge des sujets, de la durée de leur exposition et de leur position par rapport aux antennes et autres sources électromagnétiques». Pathol. Biol. 51: 412-415.
4. SANTINI R. et al., (2003). "Survey study of people living in vicinity of cellular phone base stations». EIectromagnetic Biology And Medicine. 33: 41-49.
5. NAVARRO E. A. et al., (2003). " The microwave syndrome: A preliminary study in Spain». Electromagnetic Biology and medicine. 22 :161-169
6. HUTTER H. P. et al., Mobile telephone base stations: effects on health and wellbeing. 2nd Int. Workshop. October 2002. Rhodes (Greece). Volume 1. Pages 344-352.
7. ZWAMBORN A. P. M. et al., Effects of Global Communication system radiofrequency fields on Well Being and Cognitive Functions of human subjects with and without subjective complaints. (TNO-report).