Le discours officiel de l'OMS est contradictoire

Exemple 1

L'OMS reconnaît que les champ électromagnétiques en Extrêmement Basse fréquence (de 0 à 300 Hz selon l'ICNIRP) sont "peut-être cancérogènes pour l'homme"

CEPENDANT

L'OMS ne reconnaît pas les craintes du public quant à ces champs.

L'augmentation du risque de leucémie est reconnue, mais pour l'OMS la crainte du public provient de la disparité qui existe entre les normes d'exposition aux champs électromagnétiques dans les différents pays du monde.
 


Exemple 2

L'OMS reconnaît que les courants électriques existent de façon naturelle dans le corps humain et entrent pour une part essentielle dans les fonctions corporelles normales.

CEPENDANT
 

Les limitations établies ne sont pas destinées à protéger les appareils électromédicaux contre les interférences électromagnétiques
 


Pages 3 et 53 du manuel ci dessous

« Toutes les analyses effectuées jusqu'ici montrent que lorsque l'exposition reste inférieure aux limites recommandées par la CIPRNI (1998) pour les champs électromagnétiques émis sur tout le domaine de fréquence compris entre 0 et 300 GHz, il ne se produit aucun effet indésirable connu sur la santé. Des lacunes subistent néanmoins dans nos connaissances, lacunes qu'il est nécessaire de combler avant de pouvoir améliorer l'évaluation des effets sanitaires. » (http://www.who.int/peh-emf/research/fr/)


« les disparités qui existent dans le monde entre les normes relatives aux champs électromagnétiques alimentent les craintes du public au sujet de l'exposition qui résulterait de l'apparition de nouvelles technologies » (http://www.who.int/peh-emf/standards/fr/)

 

L'OMS diffuse un Manuel sur "L'instauration d'un dialogue sur les risques dus aux champs électromagnétiques", dont l'origine est la suivante :
« Ce manuel est destiné à aider les décideurs qui, face à la controverse publique et aux incertitudes des scientifiques, ont à assurer la bonne marche des installations existantes ou à choisir un site approprié pour en implanter de nouvelles. »

 



Extraits commentés de ce manuel 
 


 

Page 1 : "Electromagnetic fields (EMF) occur in nature and thus have always been present on earth."
C'est vrai, mais le champ magnétique alternatif naturel (10 pT) est 10 000 000 fois plus faible que la norme préconisée par l'ICNIRP.

 

Page 3 : "Electrical currents exist naturally in the human body and are an essential part of normal bodily functions. All nerves relay their signals by transmitting electric impulses. Most biochemical reactions, from those associated with digestion to those involved in brain activity, involve electrical processes."
Outre que les intensités des champs électriques générés par les appareils sont très largement supérieures à celles des champs produits par les corps vivants et humains, leurs signaux électro-magnétiques externes artificiels provoquent des phénomènes d'interférences et de résonances avec les fréquences internes biologiques, ce qui pourrait nuire à l'équilibre biologique et affaiblir l'état de santé. Le stress biologique de source électromagnétique (appareils et installations électriques/électroniques) a été démontré au niveau de l'ADN, des ions, des cellules nerveuses, des hormones, du cœur, du cerveau, de l'œil.

 

Page 5 : Classification 2B des ELF
"CONCLUSIONS FROM SCIENTIFIC RESEARCH LOW-FREQUENCY FIELDS

Scientific knowledge about the health effects of EMF is substantial and is based on a large number of epidemiological, animal and in-vitro studies. Many health outcomes ranging from reproductive defects to cardiovascular and neurodegenerative diseases have been examined, but the most consistent evidence to date concerns childhood leukemia. In 2001, an expert scientific working group of WHO's International Agency for Research on Cancer (IARC) reviewed studies related to the carcinogenicity of static and extemely low frequency (ELF) electric and magnetic fields. Using the standard IARC classification that weighs human, animal and laboratory evidence, ELF magnetic fields were classified as possibly carcinogenic to humans based on epidemiological studies of childhood leukaemia."

 

Page 7 : "Several recent epidemiological studies of mobile phone users found no convincing evidence of increased brain cancer risk. However, the technology is too recent to rule out possible long-term effects."
Des études d'un programme de recherche (Wireless Technology Research) de l'Association internationale des industriels de la téléphonie mobile (CTIA Cellular Telecommunications Industry Association) et d'autres indépendantes (Lennart Hardell 2001, 2002, 2003) ont montré au contraire une augmentation de (jusqu'à 300% pour certains rares) cancers du cerveau.

 

Page 7 : "However, base stations are continuously transmitting signals, although the levels to which the public are exposed are extremely small, even if they live nearby."
Les rayonnements émis par les antennes relais sont très faibles par rapport à certains autres champs artificiels (jeux vidéo,TV, radars, téléphones portables, four à micro-ondes pour la cuisson de matière inerte), mais leurs fréquences d'émission spécifique entrent en résonance avec les fréquences naturelles émises par les cellules des corps vivants. De plus le rayonnement est constant et l'exposition des individus permanente, nuit et jour, sans possibilité de récupération.

 

Page 9 : "Modern technology offers powerful tools to stimulate a whole range of benefits for society, in addition to economic development. However, technological progress in the broadest sense has always been associated with hazards and risks, both perceived and real. Industrial, commercial and household applications of EMF are no exception."

 

Page 9 : "Public worry about new technologies often stems from unfamiliarity and a sense of danger from forces that they cannot sense."

 

Page 35 : "When it comes to risk assessment, the available information for decision-making is based on science. (…) Science is a powerful tool and has earned its credibility by being predictive. However, its usefulness depends on the quality of the data, which is related to the quality and credibility of the scientists."
Les normes établies par la « science » ici citée ne semblent pas avoir pris tous les risques en considération.

 

Page 51 : "Exposure limits are based on effects related to short-term acute exposure rather than long-term exposure, because the available scientific information on the long-term low level effects of exposure to EMF fields is considered to be insufficient to establish quantitative limits."
Les effets à long terme des champs électromagnétiques omniprésents (ce qui inquiète à juste titre la population générale) sont simplement éliminés.

 

Page 51 : "To allow for uncertainties in science, this lowest threshold level is reduced further to derive limit values for human exposure. For example, ICNIRP uses a reduction factor of 10 to derive occupational limits for workers and a factor of about 50 to arrive at exposure limits for the general public."
Ce sont quasiment les seuls chiffres avancés dans ce manuel ; Ce facteur 10 est à comparer à un facteur 2500 souhaitable quant aux champs électromagnétiques. (Rapport d'experts mandatés par l'Environmental Protection Agency, 1995, W.R. Adey)

 

Page 53 : "Exposure guidelines are not intended to protect against electromagnetic interference (EMI) with electromedical devices. New industry standards are being developed to avoid such interference"
Il a été écrit plus haut (page 3) que les courants électriques existent de façon naturelle dans le corps humain et sont une part essentielle des fonctions corporelles normales.

 

Page 53 : "The Precautionary Principle is usually applied when there is a high degree of scientific uncertainty and there is a need to take action for a potentially serious risk without awaiting the results of more scientific research. It was defined in the Treaty of Maastricht as "taking prudent action when there is sufficient scientific evidence (but not necessarily absolute proof) that inaction could lead to harm and where action can be justified on reasonable judgements of cost-effectiveness". There have been many different interpretations and applications of the precautionary principle. In 2000 the European Commission defined several rules for the application of this principle (see Box, page 56), including cost-benefit analyses."
Le facteur Coûts / Bénéfices (considérations économiques) semble influer dans la mise en place du niveau de protection.

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